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CHAMPIONNAT DU MONDE / GRECE


Le ATHENS NAUTICAL CLUB a organisé cette année le CHAMPIONNAT DU MONDE WINDSURFER du samedi 11 octobre au dimanche 17 octobre 2025 à Artemis en Grèce.

Le débriefing du Championnat du Monde par Vincent Borde

Mondial Athènes

Pays à forte culture maritime, la Grèce a été à la hauteur de sa réputation dans l’organisation du championnat du Monde Windsurfer du 11 au 17 octobre 2025.

Tout n’avait pourtant pas très bien commencé, les mois précédents, quand les participants désireux de louer leur matériel sur le site de la compétition ont appris que l’habituel loueur faisait défection.

Décidant donc de convoyer depuis Larmor Plage puis Toulon jusqu’à Artemis les Windsurfers des 26 français engagés, Windsurfer Class France avec Jean-Philippe Delapierre au volant ont répondu présent pour aligner la meilleure équipe possible sur le joli plan d’eau grec.

Parmi les têtes d’affiche tricolores, on retrouvait les habituels Dardatshi, Delapierre, Martinie, Borde, Jaloux, Le Bruchec, Hainneville ou Gautier mais aussi de plus jeunes recrues pleines de talent comme Guillaume Lecointre, Fred Duthil ou l’ex Laseriste Xavier Leclair.

Face à l’armada française, 147 planchistes pour un total de 15 nationalités dont la majorité sont des « Légendes » à savoir qu’elles et ils ont plus de 60 ans au premier jour de la compétition.

A la veille des premières régates, dans l’allée du Yacht Club organisateur, les discussions vont bon train sur les chances tricolores face aux italiens avec, en arrière pensée, les résultats du championnat d’Europe à Punta Ala il y a un mois qui avaient vu les transalpins l’emporter de justesse sur les Français.

Mais en Grèce, certains leaders, absents en Italie, ont fait le déplacement et notamment Riccardo Giordano et Alessandro Alberti, champions du Monde en titre.

Autant dire que la lutte s’annonçait intense…

Chez les Plumes, en l’absence de Pascal Bugeaud (vice champion d’Europe), le très sympathique italien Andrea Marchesi ne laissait aucune chance à ses concurrents malgré un léger faux pas dans la longue distance où il oubliait de repasser sur le ligne de départ dans la remontée au vent. Nos  2 seuls français engagés, Guillaume Lecointre et Franck Limonier prennent de très honorables 6 et 7ème place.

Chez les Légers, le niveau est XXL avec le premier champion olympique de l’histoire en planche à Voile (1984), Stephan Van den berg, avec le néo-zed Bruce Kendal, deuxième champion olympique de l’histoire (1988) ou encore Alessandro Torzoni face à notre champion Fred Duthil qui a manqué de peu le titre de champion d’Europe.

Comme à Punta Ala, il fallut attendre la dernière manche pour connaître le podium puisque 2 points séparent les trois premiers  qui terminent dans cet ordre : Kendal, Torzoni et Duthil.

Christophe Bogrand prend pour sa part une jolie 8ème place tandis que Thierry Eude, sacré champion du Monde Windsurfer en Grèce en 1979, il y a quand même 46 ans, termine 19ème. Chapeau l’artiste !

Grosse affluence française chez les Mi-Lourds avec 12 représentants et non des moindres. Vice champion du Monde 2024, Cyril Dardashti compte bien régler son compte à l’italien Alberti dont on ne peut pas dire que la loyauté soit la plus grande qualité… Il s’en faudra de peu pour que Cyril remplisse son contrat puisque 2 points les séparent à l’issue de la compétition. Toujours présent, notre chauffeur Jean-Philippe Delapierre complète le podium au pied duquel échoue une Emile Martinie très régulier sur lequel il faudra certainement compter l’année prochaine ….

Nos autres compatriotes ne sont pas loin derrière : Boc-Ho, Pautrec, Charle, Gilles, Borde ou Jaloux. Autant dire que le niveau des séances d’entraînement hivernal va nous éviter d’attraper froid !

Chez les gros, pardon, les Lourds, le niveau était bien là, j’en sais quelque chose ! Le champion italien Riccardo Giordano n’a pas fait de détail malgré la forte opposition de Marcel Van der Ploeg, vainqueur des 2 premières manches. Avec une étonnante position dans le petit temps (les bras dans le wishbone), cet hollandais qui n’est pas volant va fort bien. Notre champion d’Europe en titre, Fred Gautier, était pour sa part en petite forme. Pas assez rapide, pas assez inspiré, il termine à une 7èmeplace indigne de son talent. Derrière lui, Eric Hainneville et votre serviteur font de leur mieux pour en profiter mais sans succès. 

Chez les femmes, nos 6 Françaises ont été à la hauteur avec notre vice présidente, Céline Bordier qui monte sur la troisième marche du podium avec 1 point d’avance sur Sandra Marçon mais assez loin derrière la Britannique Gibson, deuxième, et la Finlandaise Blinnika qui l’emporte pour 1 petit point  (son Papa termine 3ème en Lourd). Sacré famille !

 

On notera enfin les bons points suivants :

la très bonne organisation à terre et en mer avec des intentions déclarées et toujours tenues en temps et en heure par l’excellent Bruno De Wannemaeker.

L’organisation du Slalom avec une finale par catégorie en trois manches et une Super Finale rassemblant les deux meilleurs de chaque catégorie. Voici un titre qui prend enfin de la valeur, Fred Duthil se faisant coiffer sur la ligne par l’italien Andrea Marchesi.

Un comité qui assure en lançant le raid longue distance puis 2 manches dans chacune des séries dans un vent de 20 à 25 nœuds. Que c’était bon !

JOUR 1

JOUR 2

JOUR 3

JOUR 4

JOUR 5

FREESTYLE

JOUR 7

Le mot d’Émile : Bilanakos du mondialakalos

Tropokolos chouettos ce championakalos 

Nom de Zeus, jsuis bilingue grâce à la pratique de la lutte greco-bretonne, mais c'est pas lcas dtout lmonde ! On va continuer dans la langue a Momo (Molière pour les intimes)

•⁠  ⁠Les grecs nous ont déroulé le tapis rouge (vert en fait) et ont même agrémenté la plage de la fameuse moquette "Poséidon" a base de posidonies fermentées. Un régal.

•⁠  ⁠Trop sympa : y a eu distribution de gommettes pour nous remercier d'être venus (a coller sur le matos). D'un point de vue pédagogique ça m'a paru discutable. En effet certains cancres, au lieu de sdefoncer comme les Shadocks l'ont joué tranquille mimile en faisant peter la mythos et le tzatzíki au portant

•⁠  ⁠Cote titres, les Français ont montré leur grande générosité (eh non, on n'est pas si radins) en laissant la part belle aux cousins transalpins. Sans l'éclatante victoire de la légendaire golden Anne (jupe et médaille assorties) on repartait quasi broucouille de médaille d'or.

•⁠ ⁠Mais niveau podium on n'a pas laissé notre part au chien, quasi pas un podium sans le drapeau tricolore. Et c'est sans compter les médailles en chocolat (normal : quand y a des bras, y a du chocolat). Bref on peut très modestement dire qu'on est les meilleurs, nom de Zeus !!!

•⁠ ⁠Bon faut dire on a aussi eu des circonstances atténuantes. Fred et Cyril ont essaye le caillou-foot.Paf l'orteil. Céline a confondu une vive avec sa tong. Paf le pied. D'autres ont tellement cru qui zavaient chope l'covid qui se sont sentis faiblards.

•⁠ ⁠Nos cousins ritaux nous ont donné de belles leçons de nav (en particulier "Marchesi moi pas sur les pieds", alias speedy gonzales ou Ricardo le lourdo rigolo, champion overall)

•⁠ ⁠On a aussi eu une magistrale leçon de comment se faire reclasser après un départ vole.   Minutes du jury : "Ma, dans la ultima minuta, ye mange toujours un petit bol de spaghettis bolognaise pour me donner de l'energia. Onsepaki, juste a cote me dit : ciao Allesandro, moi aussi j'ai faim. Généreux comme je suis je m'approche. Et la Onsepaki, ma, y laisse tomber le bol. Moi pour pas gâcher, je le récupère et je coupe la ligne. Ma c'est la faute à Onsepaki séniores du jury ! "Après délibération, le jury considère le dénomme Allessandro comme une victime de l'appétit de Onsepaki et le reclasse. Nom de Zeus, la commedia del arte est sans limite.

•⁠ ⁠Dernière manche chez "les a moitie lourdingues". Vla ti pas qu'un Rom s'est introduit sur le plan d'eau et me harcèle avec des "Please, per favore, s'il te plait, laisse-moi passer, sinon I lose all the championship". Et ben ki qu'est déguise en mendiant, jvous l'donne en mimile : notre comédien della pasta bolognaise !  Bon faut pas s'étonner si y a eu quelques "bouh, bouh" quand notre candidat aux oscars est monte sur le podium !

•⁠ ⁠Sinon, surement un effet du changement climatique. On a pu observer deux ravissants fauves sur l'eau. Le zoo d'Athènes a mis une option sur Pascalou et Cyrilou

•⁠ ⁠Pour ce qui est de l'organisation ce n’était vraiment pas du yaourt grec. De vrais métronomes à la germanique ! Gare aux retardataires ! Les dieux grecs étaient aussi avec nous pour ce qui est de la météo.

•⁠ ⁠Bref, si on me dit "retourne te faire voir chez les Grecques !" J'y cours !!!

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